
Malgré le passage sans encombre du premier tour de la Coupe de la CAF, la sérénité n’est pas encore de mise dans le camp «jaune et noir» avec le changement du staff technique et les questions qui l’accompagnent.
L’USBG est, en ce moment, une marmite qui bout. La qualification au second round des éliminatoires de la Coupe de la Confédération africaine de football peu glorieuse aux dépens d’une ASPolice nigérienne très modeste dont Ridha Jeddi, et ses hommes auraient pu n’en faire qu’une bouchée, n’a pas suscité une liesse et une joie insensées au regard surtout du résultat et de la prestation du match retour. Avec une défaite de 1 but à 0 qui aurait pu leur coûter une sortie prématurée d’une épreuve, principal objectif cette saison. Dès le retour au bercail, la première décision prise a été le limogeage de l’entraîneur principal Ridha Jeddi, qui a donc payé le prix d’un début laborieux, alors que tout laissait penser qu’il serait tonitruant. Le problème ,c’est que son remplacement n’est pas chose aisée. La preuve est que son successeur annoncé, Kamel Zaîem, ne fait pas l’unanimité à Ben Guerdane et ne doit pas s’attendre à ce qu’on déroule le tapis rouge sous ses pieds au Stade du 7-Mars lors des premières séances d’entraînement.
La RS Berkane en point de mire
Dans 20 jours, ce sera le 1er round du 2e tour de la Coupe africaine face à un adversaire cette fois de gros calibre, musclé, robuste, fort expérimenté et donc bien rompu pour cette dure empoignade qu’est la RS Berkane. Le nouveau coach de l’USBG a trois matches amicaux à disputer lors de la Coupe organisée sous forme de petit tournoi en mémoire du regretté Lotfi Sebti, du 26 septembre au 3 octobre, avec l’équipe nationale olympique, l’UST et l’AS Soliman. Il lui est impératif de ne pas rater cette échéance et de remporter ce petit trophée symbolique pour le moral qui lui permettra d’aborder les défis sérieux, à savoir une qualification rassurante au détriment du club marocain et une bonne entame de championnat. Deux défis de taille qui sont étroitement liés car une sortie au second round des éliminatoires de la Coupe de la CAF ne pourrait pas ne pas avoir des conséquences néfastes sur le départ de la saison sportive à l’échelon national. C’est pourquoi Kamel Zaîem a donné l’impression qu’il hésite avant d’accepter ce qui ne sera pour lui qu’un lourd fardeau. Car à Ben Guerdane, on veut un coach performant d’emblée, des résultats immédiats et on n’est pas assez patient pour attendre la mise de l’équipe sur les bons rails…
Hédi JENNY